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Histoire vêcue

Nous nous étions donné rendez-vous par contact internet en cet après-midi d'automne. Il en avait manifestement très envie depuis notre dernière rencontre où nous avions dû interrompre prématurément nos ébats faute d'une tranquillité suffisante à mon domicile. J'étais totalement en accord avec lui. Nous allions donc nous retrouver dans un premier temps en bordure de l'étang, sur l'ancienne route nationale, puis nous rejoindrions ensuite un coin discret dans la nature. Il était convenu qu'il me suivrait jusqu'à ce que je déniche le lieu adéquat. 

Une petite route sur la gauche, de nombreux virages, sa voiture que je perçois dans mon rétroviseur comme une promesse de jouissances partagées. Je finis par trouver un arrêt propice dans une lande à genêts près d'une antenne relais. Il gare sa voiture en pénétrant profondément dans le chemin creux voisin. Je laisse la mienne sur le bord de la petite route forestière.

Nous descendons de voiture et après quelques rapides échanges verbaux il commence sans détour à caresser mon sexe bandé au travers de mon pantalon. Je lui rends immédiatement la pareille et nous entamons un corps à corps, façon slow très sexuel, en nous frottant l'un à l'autre avec délectation. Très rapidement il prend l'offensive et me fait comprendre avec sa langue et sa bouche entre ouverte qu'il souhaite m'embrasser. Je colle fougueusement ma bouche à la sienne, ma langue le pénètre et il en fait autant pour moi. Nos caresses au bas ventre prennent de l'amplitude et de l'ardeur. Il cherche à dégager ma bite en faisant glisser la fermeture éclair de ma braguette. Je comprends sa difficulté et lui facilite la tâche en ouvrant ma ceinture et en baissant mon pantalon. Il en fait autant pour lui avec mon aide. Nous voilà donc tous les deux nus de l'abdomen jusqu'aux chevilles. Nous continuons à caresser réciproquement nos bites et nos couillles sans oublier l'intérieur de nos cuisses si sensible au toucher. Nous serrons nos bras autour de nos tailles, puis nos fesses recoivent l'hommage de nos mains. Nous nous étreignons sauvagement et nos lèvres se dévorent en une fusion sensuelle. Des grognements de plaisir ponctuent nos ébats. Il me dit que c'est bon, je lui réponds à l'identique. Nos mains remontent vers nos torses et viennent titiller nos mamelons, nous apprécions.

Toutefois le vent frais nous rappelle que nous sommes en novembre. Nous serions mieux dans sa voiture. Il me tient par la bite pour m'y emmener. Nous rabattons les sièges puis nous nous allongeons, lui sur le siège conducteur et moi sur celui du passager. Il se rapproche de moi, je ressens l'intensité de son désir animal. Il saisit mon pantalon et mon slip et les rabat sur mes jambes. Je lui en fait autant par souci de réciprocité. Il se tourne vers moi et entreprend, en se contorsionnant, de passer entre le volant et son siège pour venir se coucher sur moi. Je sens son souffle rauque et je perçois son regard tendu vers un seul objectif : soulager son désir. Il vient chercher ma bouche et je réponds en collant la mienne à la sienne en un baiser fougueux de langues, de lèvres et de salives mélangées, le tout agrémenté de grognements de jouissance.

Je lui dis que c'est un sacré baiseur, ça l'excite. Je lui demande aussi si mon site porno lui a plu, il me répond par l'affirmative et je le sens encore plus excité à cette idée. Il a dû se masturber en regardant les dessins et les photos que j'ai pu y déposer. Nos étreintes deviennent très chaudes, nos mains masturbent nos bites, s'attardent sur les glands, passent entre nos cuisses, massent nos couilles, caressent nos fesses. Il prend des postures acrobatiques pour me sucer. Je lui demande si sa position n'est pas trop inconfortable, il me répond que non. Nous continuons mais c'est alors que je l'entends prononcer une phrase éminemment dérangeante : "il y a quelqu'un". En effet un vététiste est de passage et son arrivée inopinée perturbe nos ébats. Nous attendons un peu et il s'éloigne sans avoir apparemment remarqué que deux hommes font l'amour. Il nous a confondu avec un couple hétérosexuel, j'étais dessous et sans doute peu identifiable. Rien de grave me dit-il. Nous sommes toutefois en arrêt, notre élan est un tantinet perturbé.

à suivre