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Pour ma part, la vie ne s'invente pas, elle se dévore puis elle se consume. Seules restent des miettes, perdues dans une galerie genre "j’farfouille dans les rayons de la mort" et qui valent la peine d’être montrées, d’être offertes aux autres, à ceux qui vous ont aimé et que vous aimez. Leurs dire simplement que devant ou derrière les miroirs, on peut jouer avec, les polir ou bien même les casser quelquefois à s’en brûler les ailes, que de la poussière restera et que c’est bien de laisser faire, de laisser dire. Mon histoire se résume à ce conseil que le Chanteur Jacques Higelin me glissa à l’oreille par une fin de nuit rock’n’roll. Mon cœur était alors encore bien vert. Je me souviens aussi de la tendresse qui s’en émanait : « Fais ton truc, mec ! Regarde, écoute le monde et fais ton truc ! » Alors je l’ai fait. Pire, à 56 ans, je continue à le faire et le ferai, cela je l’espère, jusqu’à la grande métamorphose.

Alain Fretet 

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For me, life does not just happen, it devours then it burns. Only crumbs remain, lost in a kind gallery "j'farfouille in death rays" and which are worth to be shown, to be offered to others, to those who loved you and you love. Their just say that in front of or behind the mirrors, you can play with, polishing or even break sometimes to burn in the wings, but dust will remain and that it's okay to let, let say. My story comes down to what advice the singer Jacques Higelin whispered in my ear by a late night rock'n'roll. My heart was so much green. I also remember the tenderness that emanated, "Do your thing, man ! Look, listen to the world and do your thing ! "So I did. Worse, at age 56, I still do and will do, that I hope, to the great metamorphosis.

Alain Fretet

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